Le pizzino, c'est le pigeon voyageur...

le bulletin d'information (tendancielle) des Galline Felici

adressé au monde de toutes les alternatives possibles

  de 

 


Mars 2020

 

Pour les agrumes, seuls les oranges blondes et les citrons seront disponibles à partir du mois d’avril. La raison de cette récolte anticipée (surtout pour les variétés tardives): les conditions climatiques désastreuses auxquelles nous devons faire face encore une fois cette année.

 

Comme vous aurez pu le constater, nous avons beaucoup abordé l’absurdité du climat dans les communications de ces dernières années. Un climat que beaucoup d'entre nous n'avaient encore jamais appréhendé : un hiver sans pluie (cela n’était pas arrivé depuis 1978) et le dernier vrai événement pluvieux (s'étant révélé une tempête) remontant au 13 décembre. En même temps, des températures de près de 3°C au dessus des moyennes (les plus hautes depuis “seulement” trente ans !) Conséquences : floraisons anticipées, cycles biologiques perturbés et plantes souffrantes.

 

A ce point-là, arroser les plantes en urgence n’est même plus suffisant. Nous sommes “à sec” et n'y pouvons rien. Nous avons beau travailler à développer des systèmes réduisant et optimisant les besoins en eau, il s’agit de processus longs dont les effets pourront être évalués seulement dans quelques années. Pour l’heure, nos productions sont sérieusement compromises. Pas de neige sur l’Etna et les abeilles s’activent déjà comme si nous étions au mois de mai...

 


Février 2020

 

Bonjour à toutes et à tous,

 

Les oranges blondes seront de nouveau disponibles au mois de février. Nous vous invitons néanmoins à privilégier les commandes d’oranges tarocco (pour aller plus loin) ce mois là.

En effet, de nombreux producteurs ont encore beaucoup de tarocco sur leurs arbres et nous craignons que cette variété qui tend à tomber facilement - et particulièrement lorsqu’elle a atteint sa maturité maximale - souffre du vent qui souffle actuellement en Sicile...

Merci de votre compréhension et de votre soutien à l'égard de nos difficultés,

Vos Galline Felici.

 

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Autre information : soutien au lancement du portail web “Sicilia che Cambia” (La Sicile qui change). Vous aussi ?

 

Nous pensons tous connaître la Sicile : celle de l’Etna, de la mafia, de la mer, des déchets à chaque coin de rue, de la chaleur humaine, etc…

Et pourtant, personne - y compris nous qui y vivons - ne connaît vraiment la Sicile qui lutte activement contre le néo-libéralisme et le consumérisme, celle qui se bat contre la petite et la grande mafia, celle qui nettoie les rues et les plages et prend soin de notre territoire, la Sicile qui travaille à la construction d’une communauté, d’un autre paradigme culturel, d’une autre manière de vivre et d’agir.

 

Nous avons répondu avec beaucoup d’enthousiasme à la proposition du portail national Italia che Cambia (L’Italie qui change) de collaborer à la création d’un portail régional, Sicilia che Cambia, avec tous les Siciliens et les Siciliennes faisant déjà partie - parfois sans même le savoir - de ce grand mouvement culturel auquel vous appartenez sûrement vous aussi.

 

Nous vous invitons à financer vous aussi ce projet, en renonçant aux éventuels rabais sur le transport dont vous pourriez bénéficier (en fonction du volume demandé) lors de votre prochaine commande. Ces dernières années, ce système nous a permis de financer la réalisation de courts métrages en collaboration avec l’association Lo Faccio Bene, ou de soutenir la Fabrique interculturelle du Ré-emploi (FIERi) à Catane par exemple.

 


Janvier 2020

 

Pour bien commencer 2020, nous vous emmenons à la découverte de la ferme de Carlo Limone à Trepunti di Giarre, à l’est de l’Etna : kiwi, noyers, cédratiers

 

Immigré turinois depuis désormais trente ans, Carlo a transformé le jardin de ses grands-parents siciliens en un vrai lieu d’expérimentations.

S’y côtoient cultures anciennes et cultures tropicales à partir desquelles il créé de surprenantes saveurs.

Ci-contre une vidéo pour le découvrir

 



Novembre 2019

 

Découvrez "BioBio", la ferme d'Antiono Coco, apiculteur et membre fondateur des Galline Felici.

Ci-contre une vidéo de présentation réalisée par Ga&A Productions.



Octobre 2019

 

Nous vous invitons à découvrir la page de “La ferme du mois d’octobre” : "Biosmurra" de Cristiana et Marina, nos productrices calabraises de clémentines et à regarder une présentation de la ferme en photos réalisée par Marina.

Ci-contre une vidéo de présentation de l'agrumeto par "Italia Che Cambia".


 

Cette année, afin de soutenir les producteurs d’agrumes siciliens tentant de remédier aux dégâts engendrés par le virus de la Tristeza (Citrus Tristeza Virus) décimant leurs vergers, nous avons augmenté le prix des oranges.

 

Les difficultés de l’agrumiculture en Sicile - par Nunziatella Butera

 

L’agrumiculture biologique a toujours été beaucoup plus difficile à pratiquer que l’agrumiculture conventionnelle et cela pour de nombreuses raisons. Tout d’abord, pour des raisons économiques, car le biologique nécessite davantage d’investissements (acquisition de matériel agricole pour le travail du sol vs herbicides pour lutter contre les mauvaises herbes). Mais aussi pour des raisons de temps et d'étude sur le terrain (application de techniques de lutte biologique au moyen d'insectes utiles, apprentissage de techniques de fertilisation adéquates et de méthodes d’implantation des haies, etc.)

 

Des études et recherches universitaires démontrent qu’un hectare de verger cultivé en biologique a une production moindre par rapport à un hectare cultivé en conventionnel (rendement moyen d’une agrumeraie en pleine production : 400/450 quintaux l’hectare; en biologique, la production peut être 20 à 30 % inférieure).

Bien que certaines variétés d’agrumes aient une production plus ou moins importante d’une année à l’autre - comme l’orange “Moro” par exemple, on constate depuis quelques années, une notable diminution de la production presque chaque année.

Malgré une attention continue de notre part : travail du sol, taille, fertilisation, irrigation, les arbres sont sujets à des attaques.

 

Ces dernières années, des changements climatiques - auxquels les agrumes sont sensibles - ont été enregistrés, et en particulier, des augmentations subites de température au cours des périodes les plus délicates comme celles de la floraison et de la nouaison mais aussi des inondations en automne pendant la période de croissance et de maturation du fruit.

A cela s'ajoute un déclin inexorable des arbres les plus vieux qui peuvent mourir en quelques années, voire quelques mois.

 

Les instituts de recherche et les techniciens attribuent cette symptomatologie à un virus présent depuis longtemps dans les vergers d'agrumes siciliens : le virus de la Tristeza (Citrus Tristeza Virus).

 

Le virus est présent dans tous les pays d'agrumes et provoque, par des mutations du génome, une multiplicité de symptômes en fonction de la variété greffée et du porte greffe. Le virus se transmet et se propage dans les arbres via les piqûres d'insectes présents en Sicile, c’est à dire différentes espèces de pucerons, dont la lutte, en agriculture biologique est onéreuse puisqu’elle nécessite au printemps, une intervention hebdomadaire à base de produits phytosanitaires naturels.

Le porte-greffe - la partie de l’arbre comprenant les racines et la partie du tronc sur laquelle le cultivar productif est greffé - le plus commun de nos vergers est l'oranger amer. Bien qu'il soit le plus adapté à la Sicile (il s'adapte à différents types de sols, même ceux présentant une réaction alcaline marquée et résiste au Pourridié), c'est aussi le plus sensible au virus de la Tristeza.

 

En plus d’avoir touché très fortement les productions d’agrumes, ce virus a de manière générale atteint la santé des arbres.

Nombreux sont nos producteurs qui possèdent de vieilles parcelles d'agrumes greffées sur des orangers amers et se retrouvent à devoir arracher puis replanter sur des porte-greffes plus résistants et des variétés plus robustes. Tout cela en investissant des sommes qu’ils seront en mesure de récupérer après seulement six ans minimum de cultivation.

Un parcours difficile donc, qui touche durement l'ensemble du secteur des agrumes de notre pays.

 


Septembre 2019 - Bulletin exceptionnel, pour nouvelles brèves adressées à nos clients, amis et Communards

Ça y est, nous sommes de retour !

Ici, cet été, il est surtout tombé des gouttes. Heureusement, c’est une pluie plus sérieuse qui fait boire nos cultures assoiffées depuis quelques jours.

 

 LA FERME DU MOIS DE SEPTEMBRE : Mario Cutuli

Nous ouvrons cette nouvelle saison avec un récit-vidéo que Cathie a réalisé : celui de la ferme de Mario Cutuli, membre du Consortium et participant des Co-Productions d’avocats. C’est au coeur d’un lieu magique que Mario a l’honneur de cultiver ses citrons et ses avocats : la “timpa” d’Acireale.

Ici, la présentation de sa ferme.



Pizzino de Juillet 2019

 

Rencontre à Barbajanni avec Vincenzo Vacante

ou comment mieux comprendre le projet des Co-Co-Productions en 3 vidéos

 

Vous participez déjà aux Co-co-productions ou avez pensé y participer mais quelques points vous échappent encore ?

Vous avez bien compris le projet mais souhaiteriez en savoir plus ?

Brigitte Pavy et Rémi Kuentz, consommateurs français de l’association“Court-Jus” d’Embrun sont allés rencontrer Vincenzo Vacante dans sa ferme à Lentini (Province de Syracuse) et l’ont interviewé sur son projet de restructuration de Barbajanni.

Pour davantage d’informations, vous pouvez vous rendre sur la section de notre site dédiée à ce projet.

1 - Qu’est-ce-que la Tristeza ?

D’où vient ce virus ? Quel type d’arbre touche t-il ? Se propage t-il ?

 

2 - Qu’est-ce-que “l’Opération Barbajanni” ?

Pour tout comprendre du projet de restructuration de la ferme Barbajanni.

 

3 - Comment fonctionne le projet ?

Fonctionne t-il comme la co-production d’avocats ? Qui apporte le soutien financier à Vincenzo : les consommateurs, le Consortium ?



Pizzino d'avril 2019

 

Le Collectif L’Usine à GAS se réunira les 11 et 12 Mai à Vénissieux (Lyon)

 

Afin de poursuivre le travail de réflexion sur nos pratiques et notre réseau et sur la proposition de coproduction avec les Galline Felici et l’Azienda Barbajanni de Vincenzo Vacante . Nous verrons comment construire concrètement notre réseau et débattrons autour d’une thématique qui nous tient à coeur : « croître ? Comment ? Pourquoi ? ... »

 

L’usine à GAS c’est qui, c’est quoi?

Le Collectif L'Usine à GAS rassemble des groupes auto-organisés de consommateurs (nés le plus souvent d’achats groupés d’agrumes au Consortium sicilien les Galline felici).

Nous nous sommes rassemblés suite à la première Festa de Veynes en 2016 pour travailler à la proposition de la 1ère coproduction avec les Galline Felici. Par la suite, nous avons organisé une 2ème Festa à Varces (2017) et participé à la conception de celle d’Avigliana dans le Val de Susa (2018).

Ces Groupes d’Achats Solidaires tissent des relations de solidarité entre consommateurs et producteurs dans le cadre des circuits courts.

 

Par ces pratiques de consommateurs critiques et conscients il s’agit de contribuer à développer une Économie Solidaire construite sur :

- une recherche, avec une conscience des limites, du bien vivre pour tous·tes dans le respect des équilibres écologiques.

- l’idée que les relations, la confiance, et la coopération constituent la principale richesse.

- une volonté de transformation culturelle et sociale à partir du « produire et consommer autrement »

- un lien au territoire, non dans une logique de repli sur soi, mais avec une volonté d’ouverture et de mise en réseau avec d’autres territoires.

 

Nos actions, auprès d'un public le plus large possible :

- Faire connaître soutenir et partager les initiatives des GAS , des producteurs et des réseaux de producteurs qui mettent en œuvre grâce aux circuits courts une économie transformatrice.

- Développer et organiser la solidarité entre consommateurs et producteurs par l’organisation de rencontres, la mise en place de coproductions par des prêts ou des dons.

Le collectif produit, diffuse et partage les recherches et les pratiques des réseaux de l’Economie Sociale et Solidaire : textes, photo, vidéos, sites, outils (notamment numériques), échanges d’expériences, pratiques d’écoute et de gouvernance démocratique…

 

Nous cherchons à tisser des liens entre groupes, avec nos amis des Galline felici (et avec d’autres avec qui nous sommes déjà en lien comme Iris Bio...) et à faire des actions concrètes comme les coproductions et les Festa.

Nous souhaitons pour cette nouvelle proposition de coproduction accompagner des groupes qui n’ont pas encore participé à ce type d’engagement, afin de transmettre et de partager cette expérience.

Nous sommes un réseau informel, et ne souhaitons pas devenir ni une instance nationale ou européenne.

Nos liens se tissent au fil des rencontres et des actions concrètes qui gagnent à être portées par un ensemble de groupes, plutôt que chacun.e dans son territoire.

 

Nous vous invitons à nous écrire à cette adresse si vous êtes intéressé.es et-ou souhaitez être informés des projets en cours :

lusineagas@gmail.com

et à vous inscrire ici ( https://framadate.org/CD5HVVKVpO5eaugG ) vous souhaitez participer à la prochaine rencontre du mois de Mai.

 

Avec enthousiasme,

Alejandra pour le collectif de l’Usine à GAS


Pizzino de Mars 2019

 

Une fenêtre sur les fermes : La ferme Aragona de Antonio Grimaldi

 

 Partons aujourd'hui à la rencontre de la ferme Aragona d'Antonio Grimaldi, agrumiculteur et co-fondateur du Consortium, qui évoque la magie des lieux où poussent ses oranges.

Laissons-lui la parole : ICI

Une courte vidéo qu'il a réalisée pour vous :

Et encore ICI, une présentation de sa ferme.

 

Pourquoi ce besoin d’ouvrir une fenêtre sur les fermes qui composent notre collectif ?

Notre Poulailler est fait de personnes “bio-diverses” et variées. Chacun des producteurs qui le composent est confronté à des difficultés différentes, développe sur son territoire des projets personnels plus ou moins importants en terme de taille, a ses propres convictions.

Sur cette page, vous trouverez une présentation de chaque ferme (dont quelques-unes auraient, à vrai dire, bien besoin d’une mise à jour ; nous sommes en train de nous y atteler, dans la limite du temps qui nous est imparti en dehors de nos activités agricoles). Nous vous tenons souvent au courant des événements qui conditionnent la disponibilité ou la qualité des produits de notre liste ; vous parlons de beaux projets qui, bien que mis en oeuvre à titre indépendant par certains de nos membres, concernent en fait l’ensemble de la communauté du Poulailler. Et renouvelons encore une fois l’invitation à venir nous rendre visite parce qu’il n’y a pas mieux que de nous rencontrer en vrai, sur nos terres, pour comprendre qui nous sommes et comment nous travaillons.

A présent nous voudrions dédier aux producteurs et à notre communauté un espace pour échanger, y compris sur notre site. Et pour ceux qui ne nous ont pas encore rencontrés en personne, une fenêtre où, à tour de rôle, exprimer ce que l'on a à dire, chacun à sa manière.

 


Pizzino de février 2019

 

Une fenêtre sur les ferme :  la ferme Mandre Rosse de Lidia Tusa

 

Ouvrons aujourd’hui une fenêtre sur la ferme Mandre Rosse et donnons la parole à Lidia qui va vous parler de :

- 2018 : année désastreuse pour sa production d’olives,

- la fierté d’avoir obtenu le label IGP (indication géographique protégée),

- l’engagement constant à l’égard de la durabilité à tous les niveaux, non seulement sur le plan agricole mais également sur les plans économique et énergétique,

-son ouverture sur des expérimentations accroissant la biodiversité de ses oliveraies.

La parole est à elle : ICI

 

Pourquoi ce besoin d’ouvrir une fenêtre sur les fermes qui composent notre collectif ?

Notre Poulailler est fait de personnes “bio-diverses” et variées. Chacun des producteurs qui le composent est confronté à des difficultés différentes, développe sur son territoire des projets personnels plus ou moins importants en terme de taille, a ses propres convictions.

 

Sur cette page, vous trouverez une présentation de chaque ferme (dont quelques-unes auraient, à vrai dire, bien besoin d’une mise à jour ; nous sommes en train de nous y atteler, dans la limite du temps qui nous est imparti en dehors de nos activités agricoles). Nous vous tenons souvent au courant des événements qui conditionnent la disponibilité ou la qualité des produits de notre liste ; vous parlons de beaux projets qui, bien que mis en oeuvre à titre indépendant par certains de nos membres, concernent en fait l’ensemble de la communauté du Poulailler.

Et renouvelons encore une fois l’invitation à venir nous rendre visite parce qu’il n’y a pas mieux que de nous rencontrer en vrai, sur nos terres, pour comprendre qui nous sommes et comment nous travaillons.

 


“OPÉRATION BARBAJANNI”

(ou co-co-production pour replanter ensemble des arbres dans la ferme de Vincenzo)

A VOS MARQUES ? PRÊTS, FEU, PARTEZ !

 

Acheter des fruits avant même que les arbres ne soient plantés ?

Seriez-vous devenus fous ?

S'intéresser davantage au temps qu’il fait à Lentini plutôt qu’à la Bourse de Milan ?

Se réjouir après chaque jour de soleil et se désoler après chaque nuit venteuse et gelée qu’il fera ici ?

 

Prendre un week-end/une semaine de congés pour venir voir comment se portent nos arbres et peut-être nous aider à nous en occuper - sachant que rien ne vous empêche d’en profiter pour aller vous baigner, vous promener sur les monts Hybléens ou partir à la rencontre de cette bonne vieille Etna... ?

 

Et nous, en tant que producteurs, penser que sauver une personne va sauver l’ensemble du groupe ?

Mettre temporairement nos projets entre parenthèses pour se consacrer au projet d'un des nôtres ?

Renoncer à une petite partie de nos maigres ressources pour permettre à un agriculteur de continuer à exister en tant que producteur ?

Serions-nous devenus fous ?

 

C’est l’éternelle question : si être fou signifie aller à l’encontre de la culture dominante individualiste et chercher à construire le bien commun, alors oui, nous sommes fous !

Et fiers de l’être !

 

Le projet de réhabilitation de la ferme Barbajanni de Vincenzo Vacante est prêt, très détaillé et tout à fait réaliste. Plus d'infos : ICI

Nous, Consortium y investissons 20.000 euros, notre confiance en l’avenir et dans les relations que nous avons tissées, notre crédibilité commerciale et la capacité à attendre trois ans que Vincenzo commence à nous rembourser ces 20.000 euros selon la formule 0/0/0/10/20/30/40 (0% les trois premières années, 10% la quatrième et ainsi de suite...sous forme d’avance sur ses futurs apports).

 

Vous qui vous êtes montrés enthousiastes pour participer à ce projet, nous vous proposons de nouveau la formule qui a fait ses preuves dans le cadre des co-productions d’avocats : 0/10/20/30/40 (pas de remboursement la première année, 10% la deuxième, 20% la troisième, 30% la quatrième et les 40% restants la cinquième année), sous forme d’acompte sur nos prochaines livraisons.

Le Consortium se porte garant

Si vous êtes intéressé, nous vous ferons parvenir le projet de contrat que nous avons établi, ouvert à vos suggestions.

Alors, allons-y !

 

En espérant que les fêtes vous aient apportées toute l'énergie nécessaire pour poursuivre, ensemble, notre modeste (et ambitieuse) tentative de changer le monde à base de petits pas concrets.

…de continuer à mener ensemble notre “Petite Révolution Gentille”

Merci !

 


1er pizzino de janvier 2019

CON-CURRENCER

L’économie solidaire, une aspiration

 

Le modèle économique que nous tentons de construire ensemble, consomACTEURS, n’est certainement pas chose aisée. Ce modèle semble sous nos yeux mais nous sommes en réalité immergés dans beaucoup d’autres valeurs, façonnant insidieusement notre culture et nos actions.

Créer une économie - une culture, une société - plus juste, est notre ambition à nous tous, qui au travers de nos occupations professionnelles et nos vies, essayons de démontrer qu’une autre voie existe et fonctionne (bien!).

 

Mais la terre qui se trouve sous nos pieds a été traitée trop longtemps à coup d’engrais chimiques et pour nous, grandir de manière équilibré relève du défi.

Il arrive alors que la rareté d’un produit (les avocats par exemple) génère, même au sein de notre cercle, de piètres formes de CONCURRENCE, entre les consommateurs, entre les commerçants, entre les groupes de producteurs, chacun voulant se les accaparer.

 

Et pour nous, au sein du Consortium, qui déclarons haut et fort soutenir le fait que nos concurrents doivent se développer parce que “concurrencer” signifie pour nous “courir ensemble”, il est de notre devoir de se saisir de ces occasions afin de s’interroger sur les implications profondes de ces termes.

 

Alors, comment “concurrencer” (du latin concurrĕre : “courir ensemble”) sans doubler les autres pour arriver le premier ? Comment résister à nos instincts les plus bas, ceux qui nous portent à ignorer les autres pour pouvoir obtenir ce que nous désirons ? Comment régir ces pulsions - humaines hélas! - le plus pacifiquement possible, sans créer de perdants et de gagnants ?

 

Concurrencer peut signifier, et a déjà signifié concrètement pour nous, permettre aux autres de parcourir les nouvelles voies que nous avons laborieusement ouvertes, ouvertes à tous, avec l’idée que ces routes soient empruntées par le plus grand nombre, et qu’elle deviennent LA route. Et voilà comment le projet S.I.P (Sbarchi in Piazza - “Débarquement sur les places”) a vu le jour (ici pour approfondir, ).

 

Concurrencer peut aussi signifier, et a déjà signifié pour nous, être stimulé par une créativité positive qui génère des formes de collaboration innovantes avec tous les autres acteurs, afin de rendre plus abondant un produit qui manquait. Et voici comment les co-productions d’avocats ont vu le jour (ici pour approfondir).

 

Mais concurrencer pourrait également signifier piétiner involontairement celui qui court à nos côtés, trop pressés de rejoindre notre destination, et reproduisant les mêmes schémas grossiers de l’économie que nous tentons de combattre. Le bien en faible quantité peut être un sujet de conflit pour qui avance, ou voudrait avancer dans la même direction. Il peut arriver que nous impliquions dans notre démarche des producteurs extérieurs au Consortium que d’autres groupes d’offres auraient également souhaité impliquer. Il peut arriver d’entrer en conflit mais ce n’est absolument pas notre intention d’entrer en guerre avec quiconque.

 

Et alors, comment tendre la main à celui qui peut se sentir blessé par notre démarche ? Comment réagir de manière positive aux dynamiques de compétition qui se créent (inévitablement ?) ? Comment transformer les conflits (inévitables) en stimuli positifs, plutôt que d’alimenter les pulsions “égotisto-belliqueuses”?

Si nous l’affrontons ensemble, cette question pourrait contenir en elle-même la créativité qui nous permettra de faire de nouveau avancer l’économie sociale et solidaire...

 

Et plus encore. Le thème de la concurrence nous amène directement à réfléchir à un autre sujet délicat, très souvent remis sur le tapis par les personnes ayant dirigé le Poulailler ou étant entrées en relation avec ce dernier : la croissance.

Forts de notre expérience, nous avons compris que bien-sûr “ce qui est petit est joli”, mais “être ensemble” c’est encore mieux! Nous sommes tant de petits, qu’ensemble seulement pouvons espérer faire vaciller les “grands” que nous n’aimons pas (la grande distribution par exemple). Tant de petits, qu’ensemble seulement, il est possible d’envisager atteindre des objectifs que, isolés les uns des autres, nous aurions trouvé utopiques. Nous pouvons alors oser et nous projeter dans une économie vraiment circulaire (exemple du projet Succompost qu’une ferme seule ne pourrait réussir à mettre en place, alors qu’en étant fédérés, ce projet devient possible, ou au projet FiCoS (Filiera Corta Siciliana), que seul le Consortium a pu soutenir grâce à sa force).

 

Mais alors, où trouver une limite à la croissance de cette organisation collective ? Bien que fédérés, il est évident que nous ne sommes pas (encore) assez grands pour porter atteinte aux géants. En revanche, nous le sommes déjà trop pour qui “court avec nous” et nous perçoit comme le légendaire gros poisson voulant manger tous les autres. Comment réussir, si nous n’arrivons pas à nous allier, à cesser de nous faire la gue-guerre, nous les petits, qui cherchons tous à aller dans la même direction ?

 

Devons-nous faire machine arrière, au risque de décevoir les attentes des familles qui travaillent avec nous ? Devons-nous renoncer à cette place privilégiée, obtenue au prix de tant de travail et d'un effort de connaissance et de confiance réciproques ? Fermer nos portes aux producteurs encore néophytes sur le plan de l’économie sociale et solidaire, qui ne voient dans le Consortium qu’un simple canal commercial ?

 

Ne devrions-nous pas plutôt profiter de notre place privilégiée pour penser concrètement à la possibilité de diffuser les valeurs que nous portons ? Et si oui, comment ? En élargissant notre démarche ? En soutenant les autres jusqu’à ce qu’ils grandissent dans le respect mutuel ? Mais, dans ce cas, comment maintenir ou construire la même confiance ?

Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné pour l’association Siqillyàh ? Et pour le réseau RESSUD ? Comment pouvons-nous ré-essayer de construire ce NOUS tant attendu afin de permettre à des réalités se ressemblant de s’allier plutôt que de se faire la guerre?

 

C’est l’éternelle question à laquelle nous n'avons pas encore trouvé de réponse.

Nous voudrions de nouveau essayer de trouver des réponses à ces questions récurrentes avec vous, clients-amis et vous “con-courants”, pour comprendre ensemble quelles seront les prochaines étapes pour surmonter ensemble cette difficulté, et mieux préciser le modèle de l’économie (culturel, sociétal) à laquelle nous aspirons.

 

L’économie solidaire est une aspiration, qui en tant que telle n’est pas encore concrétisée.

Ensemble, une idée d’abord utopique peut alors devenir une réalisation concrète.

 

Nota Bene:

Ce pizzino est né d’une intense réflexion interne au Consortium, déclenchée suite à une rumeur venant de l’extérieur.

Un petit “incident” qui nous donne aujourd’hui l’occasion d’évoluer collectivement: des avocats vendus au Consortium plutôt qu’à un autre groupe - également disposé à les acheter - par un producteur calabrais n’étant lié (sur le plan juridique et commercial) ni au Consortium ni à ce second groupe.

Ce que nous n’aimons pas et que nous n’avons jamais aimé ce sont les messes basses, qui circulant d’une oreille à l’autre, s’amplifient et participent à alimenter le bruit de fond général. Nous nous saisissons donc de cette occasion pour vous convier toutes et tous à participer à cette réflexion collective.

Merci de votre participation

 


 Spécial tremblement de terre - Janvier 2019

 

Merci à tous ceux qui nous ont écrit ou téléphoné pour prendre des nouvelles.

A ceux à qui nous n’avons pas réussi à répondre directement, désolés.

 

La situation semble s’être stabilisée, (7.44 le 28 décembre), mais avec l’Etna on ne sait jamais à quoi s’attendre…

Comme vous le savez, c’est le versant Est de l’Etna qui a été principalement touché par le tremblement de terre. Nos fermes étant dispersées sur un territoire beaucoup plus vaste, la majorité d’entre nous ne l’avons pas ressenti.

Aucun de nous n’a été directement touché et personne n’a été blessé.

Quelques-uns des producteurs du Consortium ont eu les murs de leurs fermes effondrés et le toit de la maison, inhabitée, d’un ami agriculteur bio est tombé.

 

Les effets les plus immédiats et durables de ce tremblement de terre pourraient être causés par les cendres que le volcan est en train de disperser à des kilomètres à la ronde.

Abrasives et en quantité importante, les cendres bouchent les caniveaux, se déposent sur les toits, rentrent dans les feuilles des légumes, les tiges des artichauts, dans les fleurs des choux fleurs et les brocolis.

Elles resteront des mois sur les arbres, même après que la pluie a lavé les plantes. En effet, elles s’installent dans les interstices des feuilles, compliquant la récolte et la taille à venir - la poussière de cendre est très abrasive pour les yeux.

Les cendres se coincent également entre les fruits et surtout lorsque ceux-ci sont en grappes. Ainsi, elles peuvent les endommager, surtout s’il pleut ou vente dans les semaines et mois qui suivent.

 

Cependant, grâce au ciel très dégagé de ces derniers jours, nous avons pu admirer le somptueux spectacle de l'éruption de L'Etna.

Ce sont les cendres dispersées au cours des siècles précédents qui ont rendu la terre de certaines zones de l’Etna extrêmement fertile. Ses propriétés en font la meilleure terre au monde pour la culture de certaines plantes, comme les avocats.

 

Merci à tous de vous intéresser avec autant de constance à ce qui se passe ici, cela donne l’impression que nous vivons les choses ensemble.

 


Bonne année 2019 !

 

2018 s’achève et après quelques jours de repos nous nous remettons déjà au travail pour préparer les livraisons de début janvier. Quelques jours pour esquisser un premier bilan de cette fin d’année, à chaud, en tentant de mettre de l’ordre dans nos idées.

 

Comme vous le savez, le Consortium s’est doté d’un nouveau conseil d’administration, rajeuni et plein de nouveaux projets. Ce changement est aussi l’occasion de jeter un regard neuf sur les sujets qui nous occupent.

 

De nouveaux sujets. Le cercle d’amis/clients européens qui veut recevoir nos produits s’élargit et nous peinons à suivre le rythme de la demande. A cela s’ajoute le mauvais temps qui, dans certains cas, a rajouté une difficulté en entraînant le pourrissement de certains fruits, en particulier les plus fragiles. Nous pensons avoir identifié l’origine de ces difficultés et une nouvelle commission, constituée de producteurs et de techniciens s’est déjà attelée au problème.

 

Il est bon de se rappeler que le Consortium est constitué d’agriculteurs petits et moyens, qui à travers cette organisation n’ont pas trouvé un moyen d’enrichissement mais un moyen de survie. Un moyen de survie pour eux mais aussi pour leurs collaborateurs, leurs familles et un moyen de chercher à maintenir en vie cette catégorie de producteurs. Des producteurs qui voient dans leur activité, non pas uniquement une activité productive, mais un rempart contre le manque de respect à l’égard des personnes et des choses, et en particulier de la nature dans sa complexité. Ceci est la réalité du Consortium, qui grâce à votre soutien, fonctionne bien.

 

Et nous savons bien que ce ne sont pas seulement quelques cagettes de fruits qui nous unissent ! Notre objectif, outre la recherche d’une soutenabilité économique, est de lutter contre l’intolérance et l’égoïsme qui prévalent actuellement en Europe et dans le monde.

C’est ensemble que nous devons construire une alternative.

 

Il ne s’agit pas d’écrire un roman mais il nous faut vous rappeler que nous avons besoin de votre collaboration, et tout d’abord en nous faisant remonter vos remarques sur d’éventuels soucis.

 

Nous sommes extrêmement attachés à la qualité de nos produits et rien ne nous peine davantage que de trahir nos amis et clients en leur livrant des produits qui ne seraient pas à la hauteur. Une déception pour eux et pour nous, qu’un simple remboursement ne suffit pas toujours à effacer.

Nous ferons tout notre possible en 2019 pour satisfaire vos attentes d’amis et de clients.

 

Bonne année 2019.

 


Le pigeon voyageur de Décembre 2018 des Galline Felici

 

Cette année, JANVIER SERA LE MOIS DE L’ORANGE TAROCCO

 

Le tarocco est assurément la variété d’oranges que les membres fondateurs du Consortium Le Galline Felici produisent en quantité la plus importante. Et cela parce que leur zone de production (la Sicile orientale et en particulier la zone sur les versants de l’Etna) est le territoire de prédilection de ce fruit si particulier.

L’orange tarocco est notre “produit typique” : l’expression de l’interaction avec les conditions environnementales spécifiques des territoires situés sous le volcan.

Il possède une exceptionnelle saveur intense et fruitée et des vertus uniques pour la santé. * (voir note ci-dessous)

 

L’arbre du tarocco est très fragile… sa saison est courte, et à un certain moment, lorsque le fruit est d'un beau rouge et au maximum de sa maturité... il tombe par terre.

C’est notre objectif de remplacer une partie de nos plantations de tarocco par des variétés plus tardives, de sorte d’offrir ce fruit tant-apprécié jusqu'à la fin du printemps. Et cela nous est rendu possible grâce notamment à votre soutien à travers les co-productions.

 

Cette année, nous avons une production importante de beaux TAROCCO et au lieu d’attendre que les fruits commencent à tomber...nous avons décidé d’anticiper LE MOIS DU TAROCCO à janvier, sa période de prédilection.

Ce mois-ci, les oranges naveline ne seront pas disponibles dans la liste.

 

Merci de votre soutien,

Les producteurs d’ORANGES TAROCCO du Consortium.

 

*Note :

Ce qui différencie l’orange sanguine de Sicile de celles cultivées ailleurs est l'influence du climat sur la concentration d’anthocyanes.

En effet, cultivée dans un environnement inadapté, cette variété développe peu de couleur, voire pas de couleur du tout.

On retrouve les conditions qui favorisent la production d'anthocyanines par l’orange sanguine dans les climats secs, avec des différences de températures élevées entre le jour et la nuit pendant la période difficile de maturation du fruit.

Dans le territoire littoral de l’Etna, dans les provinces de Catane et de Syracuse et en partie dans la province d’Enna, les conditions idéales pour la culture de l’orange sanguine sont réunies : un terrain très fertile grâce à la présence du volcan et un climat sec avec d’importantes chutes de température entre le jour et la nuit pendant la période de maturation lorsque la neige arrive sur l’ETNA.

Les oranges soumises à un stress thermique produisent une quantité plus importante de substance protectrice nécessaire pour se défendre contre les conditions climatiques défavorables.

Parmi ces substances on trouve en effet les anthocyanines, substances très puissantes.

Les oranges sanguines de Sicile sont également plus riches en vitamine C : le tarocco en contient bien 80-90 mg pour 100 g de produit, une quantité supérieure de 40% par rapport aux oranges blondes communes. La même chose vaut pour les autres substances antioxydantes présentes dans toutes les oranges mais on les trouve en plus forte concentration dans les oranges sanguines: *flavanoïdes (hespéridine et narirutine) et acides hydroxycinnamiques (acide caféique, acide coumarique, acide férulique et acide sinapique).

 

*De récentes études ont démontré qu'elles protégeaient aussi les yeux : https://www.nature-sciences-sante.eu/oranges-degenerescence-maculaire-liee-age-dmla/


le pigeon voyageur d'octobre 2018 des Galline Felici

 

CO-CO-PRODUCTIONS.2 ?

Ensemble (de Lille à Noto) pour co-co-refonder une ferme?

 

Beaucoup d'entre vous ont eu le chance de rencontrer Vincenzo Vacante, président du Consortium ces 3 dernières années et personne splendide que ce soit du point de vue humain que professionnel.

A peine entré dans le Consortium, Vincenzo a tout de suite embrassé les projets et l'esprit qui avaient animés les associés fondateurs et a mis à disposition toute sa personne, collaborant généreusement à tant d'initiatives.

Nous nous sentons tous honorés de l'avoir eu comme guide pendant cette période et reconnaissants pour tout ce qu'il nous a transmis et qu'il réussira encore à nous transmettre dans les années à venir.

En tant qu'homme et agriculteur, avec ses terres.

 

Vincenzo n’a pas demandé de participer aux coproductions.

Par discrétion, nous imaginons, pour “l’incertitude en l’avenir” a t-il dit.

Nous avons donc dû le forcer, nous, à accepter, mettant toute la force et le poids du Consortium à ses côtés.

Et le capital des relations acquis au fil des années…

 

Le fait est que sa ferme, bien qu’elle ce soit redressée grâce à NOUS tous (d’Amsterdam à Rossano, en fait), s’est trouvée massacrée cette année par le virus de la tristeza (Citrus Tristeza Virus ou virus de la tristeza des agrumes), déjà présent depuis des années dans cette zone, qui a décidé de manifester son agressivité durant la saison dernière.

La plupart des plantes doivent être arrachées et remplacées par d'autres plantes avec des porte-greffes résistants au virus, avec pour conséquence le grave déclin de la production vendable pour les 4 ou 5 prochaines années.

L’essentiel des coûts d’exploitation demeurent néanmoins et Vincenzo craint de devoir obligatoirement vendre son exploitation à court terme.

Tous les associés du Consortium pensent que cette possibilité serait pour nous un échec que nous ne pouvons accepter.

Cela entacherait l’esprit du Consortium et rendrait vain une bonne partie du travail jusqu’alors effectué.

Et nous sommes fermement convaincus que vous qui nous lisez le percevriez pareillement comme un échec.

 

Et donc ?

Au sein du conseil d’administration nous avons décidé de remettre à plus tard les autres projets de co-co-productions qui avaient été proposés par les autres fermes (toutes, absolument d’accord et enthousiasmées par cette décision), pour “convaincre” Vincenzo d’avoir confiance en NOUS et de nous donner la possibilité de reconstruire Ensemble.

Lui donnant de cette manière la priorité, à lui qui a soutenu le Consortium et qu’à présent le Consortium souhaite soutenir!

Ce qui pour une seule personne peut paraître insurmontable et définitif fait beaucoup moins peur dès-lors qu’on le partage avec un NOUS solide, solidaire et cohérent.

Et si ce NOUS ne représente pas seulement les compagnons du Consortium mais un NOUS beaucoup plus vaste, fait de tous ceux qui nous suivent, nous soutiennent et nous encouragent (de Stuttgart à Piazza Armerina en fait), ce projet qui paraissait insurmontable peut devenir un simple rocher à déplacer.

 

Énergiquement ENSEMBLE !

Et si ce n’est pas celle-là, quelle est donc la route que nous devons emprunter pour construire le changement?

En fait, si Vincenzo vendait la ferme, il serait très improbable que le nouveau “propriétaire” aime cette terre et en prenne soin comme lui l’a fait jusqu’à aujourd’hui, tel un père aimant, comme certains de nous le considérons.

Les cultures que Vincenzo va planter en accord avec le Consortium, sont celles qui nous manquent et qui, en même temps, s’adaptent le mieux à l’environnement pédoclimatique dans lequel se trouve la ferme Barbajanni (la ferme de Vincenzo, joli nom un peu pirate, un peu brigand, que j’imagine nous adopterons “pour estampiller” cette opération).

Principalement : oranges naveline tardives, oranges tarocco tardives, clémentines-semblables tardives, un peu de vanille encore et un peu de nèfle, pour couvrir la phase de la saison dans laquelle notre liste rétrécit de manière importante.

 

Ceux qui manifesteront un intérêt à participer à cette opération recevront une liste récapitulative détaillée des cultures possibles et également un projet général que nous sommes en train d’achever ensemble avec Vincenzo, avec des cartes et des photos (pour comprendre mieux ce qui s’est passé), afin de choisir ensemble quelles sont les productions qui peuvent être les plus intéressantes pour vous.

Par ailleurs, nous vous proposons de partager vos opinions sur le projet avec nous, de discuter d’éventuels changements et ajustements pour ensuite travailler à la réalisation.

Et cela serait beau et opportun comme jamais que quelqu’un d’entre vous vienne nous retrouver salir ses mains de la terre sicilienne :)

Pour en suivre les développements, proposer des solutions peut-être encore inconnues, des expériences positives et techniques innovantes pour la gestion et le soin du sol mais aussi de ceux qui travaillent la terre.

 

Qu’est-ce qui a changé par rapport à la dernière tornade de co-productions?

D'abord, par rapport aux dernières co-productions vous aurez noté un “co” en plus.

Ce “co” parce que nous avons décidé que cette fois le Consortium ne serait pas seulement un garant entre les parties (producteurs et consomActeurs) mais plutôt que notre participation serait aussi économique, avec un apport de 20.000 euros pour la réalisation du projet.

Imaginant de nous soutenir mutuellement pour construire ensemble un modèle dans lequel en plus de la qualité du produit se revendique la qualité de la production, qui comprend la participation des consommateurs pour en garantir non seulement l'aspect Bio, mais aussi la valeur Éthique (au-delà du politique et du social comme nous le voyons nous), en le dessinant ensemble pas à pas.

Par ailleurs, bien que nous vous ayons proposé une culture spécifique la dernière fois, nous aurions voulu cette fois-ci choisir avec vous les projets à réaliser, à sélectionner parmi une liste de propositions des associés déterminés à les réaliser avec vous.

Il y a deux semaines environ, le choix de vous proposer ce projet nous a semblé évident et nous avons décidé (avant même le producteur pour tout vous dire) de vous soumettre la Co-co-production Barbajanni.

Qui entend parler pour la première fois de co-productions de notre part trouvera ici l’histoire de ce projet, lancé il y a plus de deux ans désormais, qui a permis autant à des petits producteurs de développer leurs cultures qu’à des associations et des groupes de consommateurs de s’assurer la disponibilité d’un produit très demandé mais encore insuffisant par rapport à la demande.

Mais, aspect selon nous beaucoup plus intéressant, cela a posé les bases d’une forme d’implication participative qui resserre encore plus les liens entre les productions et la consommation comme une alternative à la dynamique du marché nous obligeant à être toujours plus distants et inconscients.

Co-produire n’est pas seulement un moyen de se garantir des produits de qualité.

Ce n’est pas seulement un moyen de simplifier l’accès au financement pour les petites réalités agricoles.

Le système de coproduction est un modèle qui se fonde sur la confiance, la conscience et la participation.

Tisser ensemble, coudre, repriser si besoin.

Se sentir moins distants et capables de mesurer les effets de nos choix quotidiens.

 

MERCI!!!

MERCI de nous avoir permis avec votre présence continuelle, implication, encouragement de concevoir ces formes évolutives de démocratie, participation et souveraineté alimentaire!

MERCI d’être toujours à nos côtés pour les réaliser!

 

.....à suivre…..bien-sûr….

 


le pigeon voyageur #2 de septembre 2018 des Galline Felici

 

Bonjour à toutes et à tous,

 

Alors qu’ici une seconde moitié d’été inhabituelle avec de violents orages et des changements de temps soudains confirme la tropicalisation du climat, nous nous adaptons et développons nos cultures tropicales et subtropicales, ajoutant encore quelques plantes à nos petites mais nombreuses plantations d’avocats et nous débutons par ailleurs l’expérimentation sur d’autres espèces.

 

Nous démarrons notre campagne un peu en avance par rapport aux années précédentes (pour les détails voir notre « pigeon » de septembre), ceci pour faciliter la distribution de certaines de nos productions, parmi lesquelles la productions des bananes qui connaissent leur pic pendant les mois chauds et sont quasiment nulles pendant l’hiver.

À partir de l’été prochain nous aurons probablement des mangues et peut-être des papayes.

 

Par ailleurs, l’augmentation de l’intolérance et du fanatisme se confirme partout dans le monde mais aussi chez nous, hélas, avec un nombre croissant d’épisodes violents.

Nous tentons, à notre petite échelle, de faire tout notre possible pour créer de la beauté et contrarier ces tendances destructrices.

À ce propos nous avons à cœur de vous annoncer la mise en place de l’expérience de cultures potagères partagées dans le Jardin des Bio-Diversités que l’on peut considérer comme le premier pas concret vers la réalisation de notre ambitieux projet de partage y compris de la propriété.

 

Des cultures partagées qui mettent en commun le projet, l’argent, le travail, la fatigue, la sueur, l’engagement et les risques, entre un marocain et un guinéen - que beaucoup d’entre vous connaissent - avec deux très jeunes demandeurs d’asile, l’un en provenance de la Guinée et l’autre du Nigeria, et deux femmes, l’une berlinoise et l’autre parisienne.

 

Et un vieux Sicilien…

 

On espère aussi réussir à impliquer les trois autres très jeunes demandeurs d’asile qui, de même que Chima et Sadju, tous deux en stage dans le Jardin des Bio-Diversités, effectuent leur stage dans trois autres exploitations agricoles du Consortium.

 

Vous comprendrez qu’il n’est pas aisé de mettre dans le même projet économique concret duquel dépend leur survie, une jeune philosophe allemande et un Marocain ayant vécu jusqu’à l’âge de 17 ans dans une maison sans eau courante ni électricité et sans la possibilité d’aller à l’école (bien qu’il en ait eu l’envie et qu’il le veuille encore) car il devait s’occuper des chèvres, avec une parisienne et un Nigérian.

… Et un (futur ex) « patron » sicilien…

… Et ainsi à venir…

 

Les valeurs de référence, les besoins -à part ceux qui sont essentiels- les peurs, les espoirs et les attentes sont complètement différents.

Pourtant, petit à petit, sortant indemnes d’affrontements quotidiens, dépassés grâce à des étreintes, il semble bien que nous soyons en train de réussir, que nous soyons en train de construire difficilement un NOUS à même de surmonter les barrières culturelles, religieuses, de genre, d’âge.

 

Ces jours-ci nous avons semé des haricots verts et des courgettes et dans quelques semaines nous repiquerons des fenouils, des choux raves et d’autres légumes. Cela sur presque un hectare.

 

On expérimente la coopération et la démocratie afin de créer une coopérative de gestion de tout le Jardin des Bio-Diversités.

Jardin des Bio-diversités qui vous demande d’acheter leur production pour soutenir leur projet d’intégration complexe : pas seulement du travail mais aussi une auto-entreprise collective et un modèle de coexistence constructive et de valorisation des différences.

Ceci en étroite relation avec les réseaux d’Économie Solidaire Européens.

Mais aussi, et on l’espère surtout, avec le territoire local sur lequel ce groupe de visionnaires est déjà en train de développer une action importante à partir de la transformation en cours d’une décharge en un jardin fleuri. Il faut venir et voir pour le croire….

…la suite aux prochains épisodes, nous vous tiendrons informés, mais nous vous invitons à venir voir et à participer à la co-conception d’abord et à la réalisation ensuite de cette Eutopie Concrète

 

C’est le même esprit (utopique ?) qui nous a conduit avec tant d’autres groupes à organiser la Festa Altra Velocità à Avigliana, en début d’été, une tentative de construire un NOUS qui dépasse les différences et les valorise.

Pour un récit de la fête, nous renvoyons au bel article de Andrea Saroldi (version italienne), publié sur Comune-info.

Et déjà on commence à murmurer au sujet d’une autre fête, au début de l’été prochain, à Petralia Sottana, sur les Madonie, là où, il y a dix ans l’Association Siqillyàh organisa le premier « Sbarcogas »….

… Et l’administration communale locale a déjà décidé, à l’unanimité, de son plein appui, ce qui sous-entend « zéro bureaucratie »…

… Nous verrons si les forces seront présentes…

 

Nous sommes heureux de clore ce « pizzino » en vous renvoyant à la déclaration de Chengdu (version italienne et français) , qui a clôturé le VII congrès international de Slow Flood, que nous vous conseillons de lire dans sa version intégrale- elle n’est pas longue- parce que nous l’épousons intégralement.

Nous sommes sûrs que vous aussi.

 

Ce sont des géants, mais nous sommes la multitude !


le pigeon voyageur de septembre 2018 des galline felici

Début de la campagne des envois pour la saison 2018/19

 

Bien(re)venus à tous, l’aventure continue !

 

Cette année nous avons décidé d’anticiper les premiers envois, de manière à vous envoyer les mandarines Satsuma, premiers agrumes de la saison, dans leur période de maturité optimale, parce que, s’agissant de fruits délicats, lorsqu’ils atteignent toute leur couleur, ils deviennent assez sensibles.

Comme vous le savez, alors que la peau est encore verte, l’intérieur est déjà mur.

En plus, de cette manière il sera possible pour nous d’allonger la saison des bananes, qui, avec l’arrivée des premières nuits trop fraiches tendent à bloquer la maturation, et donc à disparaitre du listino.

Alors nous aurons le premier départ pour l’Italie et l’Autriche le 29 septembre et pour les régions francophone le 28 septembre.

Et puis une deuxième option le 12 octobre pour les francophones et le 13 pour les italiens et les autrichiens.

Voici le calendrier francophone publié sur le site :

http://www.legallinefelici.it/fr/com-virtuemart-menu-mediafiles/produits-et-commandes/calendrier-des-livraisons-2

Les produits frais figurant sur la liste des prix, en plus des productions les plus abondantes de MANDARINI SATSUMA et de LIMONI, sont encore de petites productions, la disponibilité dépend donc de la quantité totale des commandes et sont :

BANANES

RAISIN NOIR

GRENADES

FIGUES DE BARBARIE

TOMATES OVALES

TOMATES CERISES

POIVRONS ROUGES (" À CORNETTO")

AUBERGINES

COURGETTES

CELERI

OIGNONS NOUVEAUX

 

En ce qui concerne les raisins de table, le mauvais temps a frappé cette année les zones de production, provoquant des dégâts aux grains de raisin et des attaques fongiques aux cultures, avec pour conséquence une réduction de la production.

Dans les conditions des fermes Bio, il est encore plus difficile de surmonter cette situation. Les raisins se termineront probablement après ces premières livraisons.

 

Da Mico, producteur de figues de Barbarie, nous informe que maintenant il ne peut pas dire à quel point sera la maturation pour ces premières dates, car souvent la maturation se manifeste très brutalement.

Nous croisons les doigts!

 

Nous commencerons la récolte des oranges Navelina en NOVEMBRE

Dans l’alternance de productivité de nos vergers, la campagne 2018/2019 s’annonce une année de production basse, (l’an dernier nous avions récolté beaucoup de fruits, mais souvent de petit calibre, à cause, surtout du long moment de sécheresse de l’an dernier).

Cette année en revanche, nous prévoyons une plus petite quantité de fruits, mais aussi sans doute moins de rebut de fruits de trop petite taille.

Les conditions climatiques se présentent en contre tendance, avec des pluies tout à fait inhabituelles pour cette période de l’année.

L’alternance des saisons normale est de plus en plus rare : les changements climatiques sont toujours plus évidents aux yeux de tous, et nous demandent une certaine adaptabilité, pour ne pas dire quelquefois des vrais sauts périlleux pour effectuer notre travail normal…

Comme toujours, le respect des dates de départ de notre calendrier dépend de la possibilité de récolter les produits à temps, donc nous verrons quelles pluviométries nous rencontrerons dans les prochains mois, et nous ferons naturellement tous les efforts possibles pour envoyer les produits aux dates prévues dans notre calendrier.

Le même discours est valable pour la maturation des produits. Souvent nous ne sommes plus capables de prévoir avec une grande avance quand il sera effectivement possible de commencer la récolte de telle out elle variété. Nous vous tiendrons informés le plus régulièrement possible sur la page “dernières infos sur les produits” :

http://www.legallinefelici.it/fr/produits-et-commandes/nouvelles-sur-les-produits-2

 

Merci d’être là et de participer,

parce que si vous vous êtes là, beaucoup de personnes et leurs familles peuvent voir le futur avec espoir !

… et en ce moment l’espoir est une marchandise rare …


le deuxième 'pizzino’ de Mai des Galline Felici

 

Nous vous invitons à vous mouvoir, ensemble, évidemment :

 

UN) vers la Festa Altra Velocità

on a proposé qu’il se discute ensemble d’ instruments de communication conjoints et intégrés

Jusqu’à présent, seule Italia che Cambia nous a répondu avec enthousiasme, et nous avons déjà mis sur pied certaines collaborations

Nous souhaitons que les autres entités impliquées dans cette proposition veuillent se joindre dans ce raisonnement, peut être lors de la festa, mais bien mieux encore si elles le font AVANT la festa

Avec l’objectif, d’arriver à avoir, dans un temps proche, un signe, un logo commun qui NOUS distingue?

NOUS Poules, en attendant, nous avons lancé cette campagne avec banner sur chaque page de notre site

 

DEUX) encore vers la Festa Altra Velocità, et bien outre, l’associazione LoFaccioBene a lancé à tous la proposition de co-projeter, de co-financer, de co-réaliser et de co-diffuser une série de couts métrages sur la vraie valeur de la nourriture et des femmes et des hommes qui la produisent Jusqu’à présent, ont adhéré et collaborent le DES de Varese et la Campagne pour l’Agricoltura Contadina (agriculture paysanne)

Ceci, naturellement, est une invitation à participer activement à cette proposition

C’est dans l’intérêt de toutes et tous!

Pour informations et pour participer, écris à : lofacciobenecinefest@gmail.com

 

TROIS) Un très beau film de Dominique Marchais “Nul homme n'est une île” circule pour le moment dans les salles de cinéma françaises, et dans quelques jours, aussi dans les salles suisses

Ici un approfondissement avec le réalisateur

Ceux qui ont vu la version originale française, plus de 20 000 personnes jusqu’à présent, nous rapporte que l’on sort de la salle pleins d’espoir et d’envie de faire

Il y a un autre très beau film en circulation; “On the green road” , qui raconte les paysans de toute la planète et leurs relations avec l’environnement, la nourriture, la santé…

 

QUATRE) il nous semble important que ce cinéma “militant”( il y a énormément d’autres précieux exemples) sorte toujours plus de la “réserve indienne” des habituels initiés et atteigne un nombre croissant de citoyens/consommateurs, incisant ainsi sur les consciences, et, on espère, sur les pratiques conséquentes.

Cela, en France, se passe, mais nous savons que la France a depuis toujours destiné des ressources et des attentions à la culture, bien plus que chez nous en Italie, puisque « la culture ne produit pas d’argent » (SIC!)

Pour cela, nous accueillons et nous relayons très volontiers l’invitation d’un ami de Caen, en Normandie, gérant de petites salles de cinéma, à collaborer avec lui pour la constitution d’un réseau Européen de salles de cinéma disponibles à véhiculer ces messages

C’est une invitation à chercher dans votre ville et dans vos environs des salles intéressées ; vous pouvez les mettre en contact avec Yannick Reix du “Café des images” de Caen, pourquoi pas, en nous mettant en copie (yanreix@yahoo.fr)

 

CINQ) dans ce monde “social” dans lequel tout nous est offert ”gratis”, parce qu’ils gagnent des millions avec nos données, il existe un instrument social pensé pour NOUS: Social Business World, en continue amélioration selon les exigences que NOUS leur avançons et qui NE vend PAS nos données

Un instrument qui soit le NOTRE, de nous tous

Il est parfait? Absolument PAS!

Il est très beau? Absolument PAS!

Il fonctionne très bien? Absolument PAS!

Il est efficace? Absolument PAS! Parce qu’il ne touche pas les millions d’utilisateurs que touchent les monopoles social …

…TANT QUE NOUS NE COMMENCERONS PAS A L’UTILISER EN MASSE, lui imposant alors, et facilitant alors les modifications aptes à le rendre toujours plus beau, facile, efficace, toujours plus parfait pour NOS fins

Simplement parce qu’il est à NOUS, pensé pour NOUS, et ne s’approprie pas NOS données, NOS vies

Parce qu’il ne veut pas nous voler nos ames ….

 

un pizzino plein d’invitations à agir …

Encore une invitation, à la Festa Altra Velocità (Avigliana, TO, du 29 juin au 1er juillet)

 

Et le dernier, pour ce pizzino:

PARTICIPEZ AU CROWDFUNFIND POUR LA FESTA!

 

Merci

Au prochain (pizzino)!


 FESTA#3
ASD Avigliana Calcio – Via Oronte Nota 3, 10051 Avigliana (TO – Italy)

du 29 juin au 1er juillet 2018

 

Les préparatifs pour la Festa battent leur plein… et les thèmes se multiplient et s’entretissent…

le crowdfunding sur Social Business World est activé. PARTICIPE ! MERCI !

 

EXPERIENCES, CONFRONTATIONS, PARTICIPATION

- Si tu penses qu’il est nécessaire de faire grandir et de cultiver un grand NOUS TOUS, si tu veux que les choses changent,

 - si tu ne désires pas que ce soit toujours des autres qui choisissent pour ta vie… Il faut te retrousser les manches et te mettre à l’œuvre!

 Aujourd’hui ! Maintenant ! Sans reporter à demain!

 

Nous avons déjà fait beaucoup pour organiser cette Festa dell’Altra Velocità, pour la construction d’un NOUS TOUS.

Nous avons en chantier de nombreux ateliers thématiques, desquels il y a une liste provisoire en bas de ce communiqué- Mais il y a encore beaucoup d’autres à faire, organiser...

 

Si tu penses que de “cette” politique il ne peut pas ressortir quelque chose de bon. Si tu penses que le changement se trouve dans tes mains, retrousse toi les manches!

 

Va sur cette page https://socialbusinessworld.org/events/event/view/940654/altravelocita-esperienze-concrete-per-costruire-il-noi

Lis la liste des CONTENUS et contrôle si les thèmes ici proposés, pensés pour être développés ENSEMBLE satisfont ton besoin de changement. [...]

 

PROGRAMME :

1. Co-productions e CSA > organisée par Le Galline Felici

2. Instruments pour les systèmes de crédit > organisée par RETICS

3. PDO – Petite Distribution Organisée > organisée parRES.TO Participent: Producteurs

Locaux, DISOTTO, OLTREfoodCOOP, et d’autres en cours d’agrégation

4. Aspects fiscaux pour associationnisme des producteurs > organisée par RES.TO

5. Rencontre avec les réalités du territoire > organisée par Scenari di Futuro

6. La valeur de la nourriture> organisée par LoFaccioBene

7. Atelier réseaux paysans > organisée par REES Marche. Participent: Rete dei Semi Rurali, Mais, ASCI ed ARI.

8. Atelier sur les systèmes de crédit > organisée par RETICS

9. Gas et Santé > organisée par RES.TO.

10. Ingrédients pour le Futur > organisée par Rete di Reti

11. Comunication intégrée (y compris celle dans les écoles)> organisée par Le Galline Felici – IRIS

12. Atelier sur la communication sans marketing > organisée par Smarketing

13. Atelier sur la facilitation (à confirmer) > organisée par Alekoslab

14. Intégration migrants > organisée par REES Marche. Partecipe Refugees Welcome

15. Intelligence collective > organisée par Usines a Gas

16. Atelier d’autoformation sur le bilan du Bien Commun > organisée par IRIS

17. Voyager > organisée par Compagnia dei Cammini

18. Activités avec enfants et adolescents > organisée par Praticare il Futuro

19. Construire la confiance entre producteurs et consommateurs > organisée par Usines a Gas

 …d’autres contenus sont en cours de définition…

 

INFO: https://socialbusinessworld.org/events/event/vi2ew/940654/altra-velocita-esperienzeconcrete-per-costruire-il-noi

CONTACTS: altravelocita@socialbusinessworld.org

pour les producteurs: mercatino.fav@gmail.com

 



le 'pizzino’ d'Avril

 

 

la petite révolution gentille

et cette fois ci, on vous la propose pas si petite que ça ….

Ou bien

changer le monde au moyen de petites actions

à partir de la et en construisant la)CONFIANCE

 

 

Cliquer sur l'image pour lire la présentation
Cliquer sur l'image pour lire la présentation

, on s’adresse directement à nos amis CONSOMMACTEURS, avec lesquels nous sommes liés par un rapport de profonde connaissance, d’amitié et de confiance réciproque.

 

Notre objectif est celui de trouver ensemble une manière pour répondre à vos besoins de nourriture saine, bonne, et produite selon des critères éthiques (au moins une partie) et en même temps, renouveler nos exploitations, souvent à bout de souffle à cause de la vétusté des plantations, des systèmes d’irrigation et des aléas climatiques toujours plus extrêmes, et à cause aussi de la diffusion d’un virus (tristeza) qui décime encore en partie nos arbres.  [....]

   

Et si Terre de Liens a acquis en France plus de 3.000 hectares de fonds agricoles pour y installer jusqu’à ce jour plus de 160 exploitations biologiques, en recueillant des capitaux de la part d’individus privés, inconnus, sans aucune obligation de restitution,… Pourquoi est-ce que la communauté internationale Le Galline Felici ne devrait pas réussir à stabiliser, en Sicile quelques centaines d’hectares en les rendant plus productifs dans le respect de l’environnement et de ceux qui y travaillent. Cela en impliquant les fidèles utilisateurs des produits qui sont produits pour satisfaire leurs besoins et leur consommation, et en restituant par contre jusqu’au dernier centime les capitaux mis en jeu ?

[....]

 

Ce modèle vertueux construit ses bases sur la CONFIANCE réciproque et sur le partage de l’objectif final. La confiance est un capital qui se construit avec le temps, avec la constance et avec la cohérence, mais elle doit aussi être stimulée en accordant du crédit, spécialement à ceux qui n’en ont jamais reçu dans leur vie. [....]

 

Nous avons reçu des nouvelles demandes de certains pour participer à notre proposition de co-productions et cette fois nous voudrions accueillir également les plus modestes, justement pour expérimenter en pratique les variantes du modèle de base déjà mis en pratique. [....]

 

De votre part, nous avons reçu surtout des propositions de co-productions, pour ce qui concerne les avocats et les bananes

Nous, de toutes façons, en attendant, et à priori, avec nos modestes moyens, nous effectuons déjà des petites plantations, de bananes et d’avocats

Mais nous aimerions vous impliquer dans un niveau de raisonnement un peu plus poussé :

  • Pour l’équilibre de notre offre printanière, nous avons une carence de certains produits en cette période : tarocco tardif, pamplemousses roses, clémentines et similaires, cèdres, etc, en plus des bananes et des avocats
  • Il nous plairait que vous co-contribuiez aux plantations de ces cultures-là,
  • En participant avec vos apports économiques, à un fond de rotation dont on a délibéré la constitution lors de notre très belle assemblée du dimanche 25 mars.
  • Ce fond sera destiné à de nouvelles plantations d’arbres, à de nouvelles greffes dans les exploitations des membres, et aux tailles exceptionnelles dans des vergers âgés, mais encore potentiellement bien productifs, toutes des opérations concordées avec le Consorzio selon ses (vos !) nécessités

Au fond de rotation, le Consorzio destine une somme égale à celle que nous recueilleront de la part des coproducteurs, mais avec une somme initiale de notre part de 20 000 euros [....]

Nous avons décidé d’adopter la même formule de restitution que nous utilisons pour les coproductions d’avocats, qui reflètent les temps de la nature: rien la première année, 10% la seconde, 20% la troisième, 30% la quatrième et 40% la cinquième, concluant ainsi la partie comptable

 

Nous vous garantissons, si vous en exprimez le désir, le droit de préemption sur les productions de votre préférence, utilisant dans cet objectif les fruits déjà disponibles en dehors des co-co-productions, et donc sans devoir attendre le plein régime de production des co, ni des co-co-productions. [....]

C’est-à-dire… comme en famille, on partage ce qu’on a

Et les fruits iront en priorité à ceux qui ont contribué à les produire

Naturellement, la restitution des sommes versées est absolument garantie, selon le plan de restitution illustré ici en haut

 [....]

 

En synthèse… tout dépend de nous !

Sans attendre que quelqu’un nous retire les châtaignes du feu, choisissons ce que nous voulons être et vers où nous voulons nous diriger, par la force désarmante de nos gestes quotidiens.

Nous sommes joyeux et prêts à accueillir des participations externes sous toutes leurs formes. L’objectif est celui de partager et réveiller le sens critique et la passion que nous avons à l’intérieur chacun d’entre nous.

 

Donc venez de l’avant avec vos propositions et vos demandes !

... nous vous attendons!

 


 

le 'pizzino’ exceptionnel de mars des Galline Felici (les poules heureuses)

 NUL HOMME N'EST UNE ÎLE

LE LOCAL, DERNIER TERRITOIRE DE L'UTOPIE ?

 

 Nous vous envoyons ce Pizzino exceptionnel pour vous informer tous autant que possible, de la sortie ce mercredi 04 avril du documentaire de Dominique Marchais "NUL HOMME N'EST UNE ÎLE" qui a été en partie tourné chez nous en Sicile et dont certains protagonistes sont justement des membres des GallineFelici.

 

L'autre partie du documentaire a été tourné dans les très beaux et différents paysages alpins en Suisse et en Autriche. Le documentaire tout entier vaut vraiment la peine d'etre vu, non seulement par vous qui nous connaissez déjà un peu; vous connaitrez quelques visages et quelques voix en plus dans l'attente de venir nous rencontrer toujours plus nombreux, mais le documentaire vaut la peine d'etre vu par chacun de vos contacts ici et ailleurs en France. Il porte une belle dose de positivité et réveille de l'espoir en nous montrant qu'on est pas les seuls à faire et à croire en ce que l'on fait. Alors, nous vous invitons à en parler autour de vous, et à inviter les gens plus et moins sensibles aux questions sociales, économiques et écologiques de prendre le temps d'aller le voir.



 le 'pizzino’ de Mars 2018 des Galline Felici (les poules heureux)

 L'aventure LeGallineFelici continue et entre dans sa seconde décennie.

 

Cette année, de nouveau, nos exploitations associées et beaucoup d’autres exploitations amies du réseau sicilien seront ouvertes à vous tous qui avez envie de venir nous rencontrer dans notre territoire, nous revoir, visiter les exploitations qui hébergent les coproductions, venir réfléchir avec nous pour renforcer nos relations et vivre ensemble des moments de partage….

 …et venir “couver“ avec nous des nouveaux projets ?

 

Cette année il y a beaucoup plus de femmes et d’hommes en plus qui vous y accompagneront pour vous faciliter les visites seul ou en groupe :

  • Si tu veux voyager pour connaitre, comme style de vie, pour mettre au centre l’individu, celui qui part et celui qui accueille, alors tu pourras avoir les conseils et le support de Destination Humaine (Destinazione Umana) https://destinazioneumana.it
  • Virginie Thiriaud, d’origine française, mais résidente en Sicile, faisant part des opérateurs logistiques du poulailler, pourra vous faire découvrir la Sicile des Monti Iblei et de la province de Ragusa avec des parcours captivants et riches de nature, d’histoire et de culture http://www.legallinefelici.it/it/ospitalita-e-turismo-l-altra-sicilia/visite-guidate;
  • Dans l'aire francophone (France, Belgique) il y a Isabelle Wolf qui vous contactera pour vous faire connaitre nos propositions et son accompagnement, en attendant, vous pouvez visiter sa page pour les premiers voyages au départ pour l’Italie du nord et la Sicile https://a-la-rencontre-des-producteurs.jimdosite.com/ ;
  • Si vous êtes intéressés aux longues et tranquilles promenades entre les exploitations, nous vous proposerons des parcours riches de biodiversité avec Vanni Spataro (https://vannispataro.weebly.com/) et avec les guides de la Compagnia dei Cammini
  • Si vous voulez découvrir le baroque de Ragusa Ibla, visiter certains canyons, connaitre le territoire de Ragusa et sa province, ainsi que les produits de ce territoire, outre à Virginie, il y a Chiara et Yvette de l’Association Zuleima et Vanni Spataro, qui vous accompagneront avec compétence et harmonie;
  • Vous pourrez visiter l'Etna, ses sentiers, refuges, cratères, vallées secrètes avec Grazia Pitruzzella, une guide officielle et passionnée; son nouveau site ou bien avec Diego de l’exploitation Bagolaro Azienda Agricola et Paolo Costa avec le B&B Sotto i Pini
  • Pour une promenade à la rencontre des plantes autochtones et spontanées de l’Etna, leurs propriétés, curiosités et utilisations dans la tradition sicilienne, nous vous mettrons en contact avec Antonio D’Amico
  • Pour connaitre ou mieux apprécier les produits et la cuisine sicilienne, le chef Angelo Ingrassia est prêt à vous accompagner dans des parcours culinaires avec des cours pratiques de préparation;

Dans tous les cas, si vous voulez venir et si vous voulez personnaliser votre visite, vous pouvez nous contacter: aziendeaperte@legallinefelici.eu et nous vous conseillerons le meilleur pour vous permettre un séjour plaisant et intéressant au regard de vos exigences et intérêts.

 

GRAZIE!

Gabriele Proto


 

 le premier 'pizzino’ de Mars des Le Galline Felici (les poules heureux) 

 le pizzino: bulletin (tendanciellement) mensuel adressé au monde de toutes les alternatives possibles

 

NOUS SOMMES, peut-être, LA MAJORITE !

 …mais nous ne le savons pas, tant qu’on reste enfermés sur soi, à cultiver notre petit environnement

 Au lieu de nous ouvrir et de tisser toutes les connexions possibles avec tous les autres qui veulent que gagne la raison du bien-vivre et pas cette FOLIE.

 Une FETE EUROPEENNE pour commencer à composer la mosaïque des alternatives possibles et déjà pratiquée par des millions de femmes et d’hommes, un tissage magnifique capable d’attirer les résignés, les indolents, et ceux qui s’abstiennent de la vie

Une Fête à laquelle commencer à donner, TOUS, notre contribution d’idées et d’expériences dès maintenant, aujourd’hui

 

NOUS SOMMES TOUS INVITES ! COMMENÇONS A NOUS RETROUSSER LES MANCHES!

 …et puis les soirs, on danse… ;) ….comme aux fêtes de la récolte …

On se voit à AVIGLIANA, en Val di Susa, du 29 juin au premier juillet, non? (Festa chez les italiens)

 

FESTA : Val di Susa, Avigliana (TO)

Du 29 juin au 1 er juillet 2018

 

Ensemble, beaucoup d’expériences concrètes construisent une société visant au bien commun et au bien vivre de tous, ensemble, elles se rendent compte que cette entreprise demande également la construction d’un sujet pluriel : un NOUS TOUS.

Certaines parmi elles ont pensé de se retrouver et d’inviter les autres, parce que nous avons beaucoup à partager et nous ressentons la nécessité de construire ensemble, è partir de liens directs.

Cette fête voudrait donc être aussi bien le point d’arrivée du travail fourni ensemble par les différents réseaux et organisations, qu’un point de re-départ pour tout ce que nous ferons ensemble ensuite.

Pour cela, nous nous rencontrerons à Avigliana (TO), dans le Val di Susa, du 29 juin au 1er juillet, pour parler  et échanger des expériences qui nous tiennent à cœur, en construisant le futur qui est déjà présent, selon un programme que nous construisons ensemble.

 

Les discussions prévues concernent les pactes de filière et les coproductions, les systèmes communautaires d’échange, la Petite Distribution Organisés (PDO), l’agriculture soutenue par la communauté (CSA) la communication participative, la facilitation, le rapport entre santé et alimentation, l’intégration des migrants, la confrontation avec les réalités du territoire, et d’autres encore.

Ce premier communiqué voudrait vous inviter à bloquer la date, d’autres informations suivront (ici aussi).

 

Les organisations promotrices de la fête sont , entre autres : Etinomia, Galline Felici, Usine-a-gas (Courts circuits français), GAStorino, RES.TO (Réseau Gas Torino Ovest), Cittadinanza Sostenibile (Bergamo), Italia/Piemonte che cambia, REES Marche, Gas Chiomonte, Gas Pinerolo Stranamore, Praticare il futuro, Gas Avigliana, Solidarius Italia, Iris, Fairwatch, Social Business World, Terra Nuova, Comune-info, Ass. Decrescita, LoFaccioBene, Scenari di Futuro, Smarketing, Alekoslab, Genuino Valsusino.

 

Pour plus d’informations, vous pouvez vous adresser à une de ces organisations, ou bien à l’adresse altravelocita@socialbusinessworld.org

 

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MODE D'EMPLOI

 

But

Ensemble nous pouvons construire une société alternative adressés au bien vivre et au bien commun.

Cette fête présente les pratiques qui renforcent le lien direct entre les différents sujets impliqués tout au long d’une filière.

Ce sont des expériences qui mènent à la construction d’un sujet pluriel, un NOUS TOUS.

 

La fête est

- le point d’arrivée du travail fait par les réseaux et les organisations jusqu’ici sur différents contenus

- le point de départ du travail à partager pour l’an prochain.

 

Contenus

Témoignages, pratiques, méthodes, expériences, exemples :

- ceux que chaque réseau promoteur propose et que les autres réseaux retiennent particulièrement intéressants.

- les autres témoignages que chaque réseau auto-organisera librement sur ses propres thèmes spécifiques, mieux s’ils les développent conjointement avec des membres d’autres réseaux

Ici vous trouvez une “ardoise” en construction avec des contenus déjà proposés

 

Esprit de la fête

Penser et partager des contenus avec les autres groupes ou réseaux qui s’occupent de thèmes semblables ou en lien.

 

Modalité

- Nous sommes tous co-promoteurs, donc co-responsables ; nous partageons les honneurs et les charges.

- Chaque promoteur peut inviter qui il veut, du moment que cela porte à une collaboration dans la réalisation de la fête et que cela ne fasse pas naitre d’opposition avec qui est déjà impliqué.

 

Comment adhérer

Un réseau ou une organisation qui veut adhérer doit s’adresser à une des organisations qui fait déjà partie du comité promoteur et proposer un ou plusieurs contenus original et/ou s’accrocher à un ou plusieurs contenus déjà proposés, en s’engageant à le développer ensemble avant, pendant et après la Fête.

 

 


 

 le (deuxième) 'pizzino’ de Janvier des Le Galline Felici (les poules heureux)

le pizzino: bulletin (tendanciellement) mensuel adressé au monde de toutes les alternatives possibles

 De la consommation critique à la participation dans les productions.

 

Air, eau et terre.

Trois éléments indispensables pour la survie de toutes les espèces vivantes.

 

Les choix illogiques et sous bien des aspects, hélas, irréversibles, mis en œuvre au niveau mondial, ont provoqué et continueront de produire une multitude d'événements dévastateurs, en regard de quoi, nous humains, ne sommes rien.

Les ravages pour la santé,toujours plus nombreux, à cause d'une mauvaise alimentation et d'un air toujours plus malsain et insécurisé, sont évidents.

Et pourtant, face au changement de climat causé par le réchauffement de la planète, qui ne supporte plus le niveau de pollution de l'air et des nappes phréatiques, une petite, mais néanmoins tangible inversion de route est cependant possible.

Chaque homme conscient que cette terre est notre maison, devrait conserver en lui qu'agir en préservant l'environnement et la nature est un devoir.

Nous devons modifier notre approche en transformant nos comportements et en orientant nos choix de manière univoque.

 

Il est nécessaire de déclencher des procédés justes, pour enrayer par des actions conscientes, chacun dans son propre quotidien, les agressions constantes faites à notre planète,

 

Pour celui qui produit la nourriture, l'unique option possible, pour notre bien et celui des générations futures, est de choisir de ne pas utiliser la chimie et les pesticides dans ses propres champs, ou de ne pas élever les animaux bestialement, en les gavant d'anabolisants pour les faire engraisser plus vite.

 

Si, pour un producteur sensible et attentif à ce qui se passe au delà de son propre enclos il vient quasi naturellement abandonner les systèmes les plus rentables, pour protéger PACHAMAMA, La Terre Mère, pour le consommateur moyen, franchir ce pas est moins évident, même s'il a choisi l'option de ne pas consommer des aliments produits de cette manière .

 

Mais une alternative est accordée à chacun de nous. Il suffit seulement de la détecter, de la dessiner, d'y croire et ensuite de la mettre en œuvre, en unissant les forces des producteurs et des consommateurs.

Cela accompli dans l'intérêt réciproque. Parce que c'est notre MAISON commune.

Ce que nous sommes en train de vivre est une guerre sans pitié.

Celle qui protège la VIE.

Aux personnes sans scrupule qui, du haut des postes de commandes, nous imposent, des choix calamiteux, sans se soucier des conséquences et en nous traitant comme des marionnettes stupides, nous devons et nous pouvons répondre en unissant nos forces et en commençant à nous positionner comme un NOUS unique. Non comme autant de cellules isolées et donc impuissantes.

En transformant nos terres en laboratoires expérimentaux où, non seulement, on co -produit la nourriture dont on a besoin, mais on crée une communauté, on enseigne le respect, la joie du bien vivre.

 

Nous nous alimentons, avant toute autre chose, d'énergies positives et multiplicatrices

Comme nous l'avons déjà écrit, le choix concret de 7000 familles françaises et belges a permis la plantation de presque 4 hectares d'avocatiers, en agriculture plus que biologique, en posant les conditions pour que 7/8 personnes aient un avenir professionnel, et en soustrayant ces 4 hectares à l'abandon ou à des cultures de destination incertaine.

 

Une terre cultivée en vergers vivaces, produit l'oxygène que ne produit pas un verger abandonné, surtout ici, dans le sud. Si elle est cultivée dans le respect de la nature (et des hommes) elle en produit plus et ne provoque pas de pollution, elle produit de la satisfaction... En produit encore plus si elle est cultivée avec amour et avec les espoirs de ceux qui utiliseront ses produits? On ne le sait pas avec certitude, mais la recherche est en cours.

Cela produira assurément une plus grande part de bonheur, pour tous, ceux qui produisent, ceux qui mangent ceux qui passent à côté de ces lieux.

Et un petit bout de ce bien vivre, rejoindra encore d'autres parties du Globe.

 

Cela arriverait si beaucoup plus de consommateurs décidaient de prendre en main la production de la nourriture qu'ils utilisent ? Comment, où, pourquoi le faire, qui doit le faire......

… Et si nous étendions ce raisonnement, ces pratiques, à d'autres productions que la nourriture ?

 

Essayons de faire 2 comptes : un bébé demande environ 3000 euros de couches et produit environ 6/8 mètres cubes de déchets de toute sorte, si c'est bien compressé, 10 milles parents qui décideraient de prendre la production de couches compostables en main auraient 30millions d'euros à disposition et épargneraient d'introduire dans leur ou notre MAISON commune 100000m3 d'immondices, une couche de 15 mètres sur tout un terrain de foot, si bien compressé auparavant.

 

Naturellement ce processus demande une grande dose de CONFIANCE, et la confiance se construit avec le temps, à petits pas, en honorant ses propres engagements, toujours et encore, et cela demande un gros effort.

Mais quel effort bien plus grand de vivre dans un monde sans oxygène et couvert de couches? Cela n'est pas un scénario futuriste, cela est déjà une réalité dans une bonne partie du monde!

 

Nous lançons une deuxième série de co-production,

sollicités par de nombreux groupes, italiens ou non qui ne s'étaient pas organisés à temps pour participer à la première série.

Et aussi avec l'objectif de jeter les bases de nombreuses autres initiatives analogues bananes aux pamplemousses, aux avocats...Dites nous, demandez nous; si c'est agronomiquement possible, pourquoi pas ?

 

En bas de ce Pizzino, la liste raisonnée de nos propositions, avec les comptes, les temps, les quantités de récoltes attendues.

Le schéma de priorité, à mettre au point culture par culture est :

• Vous avancez à nos paysans les fonds pour les plantations.

• Nous les garantissons.

• Vous commencez à les récupérer la deuxième année, jusqu'à la fin de la dette, selon les temps propres à la nature de chaque plante, maximum 5 ans.

• Vous avez, en tout état de cause, un droit de préemption sur les fruits que vous avez choisi de co-planter, même s'ils sont produits ailleurs que dans « vos » plantations.

• Nous attendons vos propositions et vos demandes.

 

Nous vous invitons chaleureusement à venir mettre les pieds sur la terre qui accueillera vos plants et à voir de visu, les hommes et les femmes qui les gardent.

Il va de soi que vous recevrez périodiquement des compte-rendus écrits, photographiques et filmés.

Mais vous serez ré-invités pour les premières récoltes, pour une fête/ cérémonie, de la prise de conscience et de la vie.

Nous sommes aussi en train d'étudier la possibilité d'étendre les co-productions aux greffons, ce qui accelèrerait les temps d'entrée en production des plantes, mais nous vous soumettrons cette hypothèse seulement si et quand nous serons sûrs de pouvoir la proposer avec plus que des garanties suffisantes.

 

Nous sommes confiants que unis, tout peut se produire, même un petit miracle. Nous avons une opportunité réciproque, sachons la saisir.

 

… enfin… nous disions de l'air, de la terre et de l'eau

Il manque le feu das cet inventaire, le feu, qui détruit, mais rénove...

 

A qui croyait avoir asséné un coup dur à cette initiative à Librino, il nous plait de dire, à une semaine de l'incendie :

« JE SUIS DESOLE POUR TOI ? MAIS TU AS OBTENU L'EFFET CONTRAIRE ! » DE LIEGE A PORTOPALO DES DIZAINES DE MILLIERS DE PERSONNES SE SONT MOBOLISEES POUR PERMETTRE AUX BRIGANDI DE CONTINUER DE JOUER, DE FAIRE LE PERI-SCOLAIRE ? DE RIRE ET DE BOIRE UNE BIERE ENSEMBLE

NOUS SOMMES DEJA EN TRAIN DE RECONSTRUIRE LA MAISON COMMUNE MAIS NOUS AVONS BESOIN D'AIDE ET DE MAINTENIR L'ATTENTION FORTE.

 

C'est aussi pour cela qu'avec les Brigandi de Librino, avec le Pôle Catanais d'Education Interculturelle dont le Consozium fait partie, et avec un de nombreuses autres localités catanaises, nous sommes en train d'organiser un « TROIS JOURS de LUMIERE CONTRE LES TENEBRES » à l'occasion de l'équinoxe de printemps.

Peut-être une bonne occasion de venir voir les lieux de nos nouvelles coproductions. Et peut-être le plus courageux, faire le premier bain de la saison...? BAIN DE GROUPE BIEN SÛR !

 

Mais en attendant, si vous le voulez, si vous ne l'avez pas encore fait, vous pouvez verser directement sur le compte des brigandi C/C intestato a: A.S.D. I Briganti || Iban: IT 03T 03127 26201 000000190243 - BIC: BAECIT21263 - Unipol Banca

ou participer au crowdfunding de Social Business World

 

A bientôt !

 

 

 

 


                                                           

         le ‘pizzino’ de Janvier des Le Galline Felici (les poules heureux) 

le pizzino: bulletin (tendanciellement) mensuel adressé au monde de toutes les alternatives possibles

Encore sur Librino, sans réthorique, parce qu'il n'y a pas le temps pour... 

  il y a une MAISON qui a brulé, une grande maison pour beaucoup de personnes, beaucoup de jeunes et d'enfants en short et en baskets

mais qui a été MAISON plusieurs fois aussi pour NOUS 

NOUS européens qui avons signé là les coproductions (la table n'est plus là, ni la librairie)

NOUS LoFaccioBene et compagnons de route, italiens, français, africains et indiens, qui vous y avons fait venir et exprimer, danser, et défiler les jeunes de l'Afrique (la cuisine qui nous a nourri n'est plus là)

NOUS habitants de ce quartier qui y cultivons des laitues et des tomates (il n'y a plus le bar où se désalterer)

NOUS communauté sans frontières et sans nom, qui voulons affirmer à tous prix le BIEN VIVRE, dans toutes ses déclinaisons (il n'y a plus les divans où s'installer pour raisonner)

cet endroit est TRES CHARGE de nos émotions et souvenirs

...quelqu'un aussi, dans cette MAISON, a trouvè le grand amour de sa vie... probablement, pas que un ou une...

cette maison continue de fonctionner; tous les jours, les entrainements se déroulent normalement, les enfants demandent régulièrement aus plus "vieux" -qu'est ce qu'on peut faire ? - et puis ils vont s'entrainer...


CETTE MAISON COMMUNE DOIT ETRE RECONSTRUITE! ET TOUT DE SUITE!

et il est important que ces jeunes et ces enfants sentent plus que jamais qu'ils ne sont pas seuls 

qu'ils sachent, encore plus qu'avant, meme si c'était déjà beaucoup, ces dernières années, qu'ils sont dans les pensées et dans les actions de femmes et d'hommes à Bergamo comme à Paris 

qu'ils se sentent une partie active d'un organisme beaucoup plus grand

que de la réaction en choeur à cette disgrace ils prennent force et source de confiance dans le monde et dans l'humanité

IL Y A BESOIN DE TOUT ce dont il y a besoin pour remettre sur pied une grande maison

sauf les lampes, parce que la nouvelle club house emmenagera "dix fois plus grande et plus belle" -dit Mario- dans le gimnase encore non utilisé 

...et pendre des lampes à 17 mètres de hauteur... 

à part les lampadaires, il faut tout, meme pour les plus petits, pour l'après école, ils ont besoin de tables et de chaises basses

il faut remettre en place une cuisine capable de préparer 100 repas, un ou plusieurs réfrigérateurs, des étagères, une photocopieuse, des divans et des fauteuils, du bois pour la construction, des machines pour le caffé, quelques lits, des toilettes, des éviers, des robinets, une installation électrique, des lampes de table et de murs, des autres étagères, du petit matériel de bureau, du matériel médical pour les premiers secours, des jeux de table, des étagères .... je l'ai déjà dit ? 

aussi un coup de main pour faire de nombreux travaux

des fonds pour acheter les matériaux pour reconstruire ce que nous ne pourrons pas obtenir en recylage/re-utilisation

vous pouvez verser directement sur le compte des Briganti: C/C intestato a: A.S.D. I Briganti  Iban: IT 03T 03127 26201 000000190243 - BIC: BAECIT21263 - Unipol Banca

ou participer au crowdfunding rapidement mis en place par Social Business World 

les Briganti sont déjà à l'oeuvre pour coordonner la reconstruction et dimanche il y a eu une assemblés extrèmement participée dans le gymnase 

tout Catania qui veut que la LUMIERE gagne était là 

outre aux nombreuses attestations d'estime et de solidarité, ce serait beau si dans les prochains jours, les Briganti pouvaient aussi compter sur des soutiens économiques conséquents

grazie! 

en avance de la part de ces centaines de jeunes qui se forment à la vie ici et des milliers de personnes qui passeront là au cours des prochains trente ans...

encore?

Roberto


 

Octobre 2017

Extrait du dernier « pizzino » des Galline Felici

 

Les changements climatiques sont désormais une certitude constatée par chacun. [...] En Sicile, on est passés de six mois de sécheresse, à des pluies quotidiennes, de type tropical comme ces derniers jours. En effet le climat est encore chaud pour le moment malgré les dernières perturbations. [...] Notre équipe de récolte a commencé la saison sous l’eau, et nous vous assurons qu’outre le fait d’être dangereux, c’est aussi très inconfortable !

 

C’est pourquoi, depuis quelques années, il est devenu difficile pour nous de faire des prévisions sur les maturations des produits. [...]

Maintenant, par exemple, on voit qu’il y a de l’avance sur la maturation des oranges navelines.

Nous allons commencer à récolter les navelines déjà pour les premiers envois du mois de novembre. [...]

Concernant les bananiers de Roberto : […] Celles en pleine production sont les 200 plantes de 2013, les autres arrivent petit à petit, et pourront vous être envoyées dans les années à venir

Le marché local absorbe une quantité croissante de bananes ici en Sicile, et il nous parait juste de les faire manger d’abord localement aux amis siciliens, et ensuite aux amis plus lointains, non ?

Alors si vous nous en demandez 300 caisses pour une seule livraison, nous ne pourrons certainement pas satisfaire la demande, sauf d’ici quelques années.

 

Il y a des productions encore excédentaires, comme les oranges et les citrons, et d’autres en production limitées, comme les avocats et les bananes, destinées à substituer les productions excédantes des autres produits.

 

Ciao,

Barbara des Galline Felici